et plus tard…
La carte postale publicitaire recto-verso
 
Ci-dessous : détails :
- légende
-croquis
Tous ces plans restèrent finalement dans les cartons.
 
Oui, mais …
- Le boulevard côtier a pourtant vu le jour avec la route allant de Rothéneuf au Grouin…
- Des lotissements sont apparus sur le site, celui du Châtry et celui de « bungalows », suscitant chacun à leur époque bien des commentaires …
- Et certains parmi nous peuvent même affirmer qu’ils ont bien connu « La Provence Cancalaise »,  pas à Port-Mer mais au Bourg, dans la Rue du Port : c’était le nom de l’épicerie des deux soeurs Talvat.
Tous ces plans restèrent donc finalement dans les cartons. Oui, mais …
- Le boulevard côtier a pourtant vu le jour avec la route allant de Rothéneuf au Grouin…
- Des lotissements sont apparus sur le site, celui du Châtry et celui de « bungalows », suscitant chacun à leur époque bien des commentaires …
- Et certains parmi nous peuvent même affirmer qu’ils ont bien connu « La Provence Cancalaise »,  pas à Port-Mer mais au Bourg, dans la Rue du Port : c’était le nom que les deux soeurs Talvat avaient donné à leur épicerie.
Plus question de grand hôtel, de casino, de terrain de golf, de service de vedettes ni de voie ferrée, seulement d’un grand lotissement.
Mr A.Lecomte, celui-là même qui essayera de relancer l'Hôtel Duguesclin, est l'un des promoteurs.
 
Le notaire cancalais est Me Serrand,
l'affiche est donc postérieure à la précédente
Il existe aussi autre affiche de  la « Provence Cancalaise » dont le texte est différent :
Voilà donc dans ce journal un descriptif qui correspond parfaitement à une affiche de « La Provence Cancalaise » que nous connaissons pour l’avoir vue à la Mairie ou au Musée.
Mais selon les timbres fiscaux, l’affiche - signée de Charles Rallé et éditée par l’Imprimerie du Nouvelliste à Rennes - date de l’année suivante, 1923.
 
L’expression n’est d’ailleurs pas nouvelle puisque dès 1903, on la trouvait dans le même journal à propos du lancement de l’Hôtel Duguesclin et que l’inventeur en est alors donné comme étant Jehan Richepin. Depuis cette époque, Monsieur Laurent la réutilise  à plusieurs reprises pour d’autres tentatives commerciales, qu’il apparaisse au premier plan ou non.
Cette fois, c’est pour un grand lotissement balnéaire.
 
Parallèlement aux affiches, paraît  au mois d’août dans  L’Ouest-Eclair un encart publicitaire.
 

Et  si on en juge par un document découvert depuis peu, une carte postale publicitaire, il dut y avoir encore un projet antérieur dans lequel étaient prévus non seulement maisons de vacances, casino, port et embarcadère, mais aussi trois sanatoriums, s’adressant chacun à un public aux ressources différentes. Le château de Barbe-Brûlée aurait été le "sanatorium riche" …
Le Conseil Municipal du 1/7/1920 refusa à M. Dieudé l’ouverture des sanatoriums, et on peut supposer que ce n'est qu'après l'échec de ce projet que Mme Douine mit sa propriété à la disposition des enfants de troupe.
« Nous apprenons de bonne source que le joli site situé entre Saint Malo et le Mont Saint Michel va être enfin mis en valeur. Des hommes d’initiative hardie vont, en effet, réaliser la « Provence Cancalaise ». On parlera bientôt des plages de Port-Briac, Port Piquin, Le Saussay, le Verger, le Petit Port et Duguesclin  comme des plages à la mode.
Tous nos compatriotes se réjouiront de cette heureuse nouvelle. Mais peu d’entre eux connaissent bien ce joli coin d’où on a une vue superbe sur le Mont Saint-Michel, Granville, les Iles Chausey, St-Malo, Paramé, Dinard, le Cap Fréhel, etc.
Tout le monde, bientôt, ira visiter en détail la « Provence Cancalaise ». Sur une étendue de plus de 3.000.000 de mètres carrés, un grand boulevard est en création, partant de la route de Cancale qui accède à Port-Briac, pour venir aboutir à une route conduisant à Rothéneuf. Ce boulevard sera établi en corniche et desservira toute la côte.
Un grand hôtel et un casino seront édifiés à la pointe de Chatry, au milieu d’un parc de 10 hectares planté d’arbres de toutes essences : sapins, pins, mimosas, eucalyptus, fusains, etc…
Un jeu de golf est prévu et aussi un service de vedettes et une voie ferrée. Le ravitaillement sera assuré d’une façon parfaite.
Tout cela ne peut se créer en un jour, mais tout cela se réalisera rapidement, dans ce panorama splendide, qui rappelle celui de Sorrente, en Italie. Bientôt, tout le monde appréciera ces plages ombragées et bien abritées des vents. Tout le monde voudra passer l’été en « Provence Cancalaise », et beaucoup, après avoir apprécié son climat, voudront y séjourner l’hiver. »
Un article  du « Salut » daté du 23/06/1922 en dévoile l’ambition
et autres protagonistes de l'hôtel Duguesclin
Aristide Delarose                                                                                     Cancale et à l'entour
relancée par les Laurent
Port-Mer
La Provence Cancalaise
1923